Le carré aléthique, défini par Blanché, un logicien contemporain, se présente ainsi :
| A Il est établi que p. |
B Il est exclu que p. |
| C Il est plausible que p. |
D Il est contestable que p. |
On en obtient des expressions équivalentes en y introduisant la négation du "mode" :
| A Il n'est pas contestable que p. |
B Il n'est pas plausible que p. |
| C Il n'est pas exclu que p. |
D Il n'est pas établi que p. |
Il en va de même si on y introduit la négation de la proposition subordonnée :
| A Il est exclu que non-p. |
B Il est établi que non-p. |
| C Il est contestable que non-p. |
D Il est plausible que non-p. |
Ainsi, à la première ligne figurent les modalités fortes, positive et négative, et à la deuxième ligne les modalités faibles, également positive et négative. Ce carré a les mêmes propriétés que le carré modal de la tradition (qui connectait les expressions "Il est nécessaire que...", "Il est impossible que ...", "Il est possible que ...", "Il est contingent que ..."). Ces deux carrés ont la même structure que le carré logique.
A titre d'illustration du carré aléthique, on peut admettre que p est remplacée par "Dieu existe comme le Créateur". Si toute proposition est ou bien vraie, ou bien fausse, le théisme poserait A comme vraie, l'athéisme en ferait de même avec B, et le scepticisme les poserait comme fausses toutes les deux. Il en résulterait les trois répartitions de valeurs :
Pour retourner à la page que vous avec quittée tantôt, cliquez ici ou cliquez le triangle noir en haut à droite de la fenêtre.
Table des matières RÉACTIONNEL